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ville de vanves - Page 1059

  • QUESTIONS ORALES AU CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES

    Il est de coutume de terminer chaque conseil municipal par des questions orales d’actualité (comme à l’Assemblée à auxquelles répondent le maire ou les maires adjoints. A Vanves, elles ne sont posées que par l’opposition, la majorité n’ayant pas profité de cette aubaine pour donner l’occasion à la municipalité de défendre ses politiques. Deux questions ont été osées par le groupe PS le 25 Mai dernier, l’une sur les cérémonies patriotiques, l’autre sur les réfugiés 

     

    CEREMONIES PATRIOTIQUES : OECUMENIQUES

    «Plus que jamais le devoir de mémoire doit rester présent dans nos esprits. À une époque où se multiplient les actes de violence et barbarie, où se profilent à nouveau le spectre du racisme et de la négation de l'être humain, les commémorations structurent la mémoire collective autour de valeurs communes : liberté, égalité, fraternité. Compte tenu des évolutions de notre société : sécularisation, curiosité envers les autres cultes, nos administrés comprennent mal que les cérémonies du souvenir soient précédées d'une célébration religieuse, reniant par-là la laïcité des pouvoirs publics et l'engagement d'autres cultures religieuses et culturelles dans ce combat mondial au nom de la France. L'organisation par la mairie d'une commémoration laïque invitant tous les représentants religieux de Vanves ainsi que le reste de la société civile ayant eu un rôle dans le conflit respecterait les croyances et non-croyances de chacun et serait plus conforme à la loi de 1905 qui spécifie que la République ne privilégie aucun culte. Les années précédentes, il était de coutume pour les commémorations du 11 novembre qu'une cérémonie inter-religieuse précédât la cérémonie patriotique et qu'une prise de parole de chaque culte, au carré militaire du cimetière, ponctuât cette journée du souvenir. Pouvez-vous nous faire connaître les raisons de ce changement ? » a demandé Valérie Mathey (PS)

    « La Commune a toujours eu une approche juste et équitable de sa politique envers les cultes représentés à Vanves quel que soit d’ailleurs l’importance des communautés concernées. Cette politique nous a notamment conduit à une juste répartition des possibilités d’accès aux locaux communaux dans la limite des moyens municipaux. Aujourd’hui chaque culte présent à Vanves peut s’exercer sans difficultés majeures dès lors qu’il s’adresse à des pratiquants résidents vanvéens.Au-delà de cette attention particulière pour respecter une juste équité, nous veillons scrupuleusement à ce que les actions de la municipalité restent dans les limites du principe de laïcité en respectant une absolue neutralité par rapport aux cultes pratiqués à Vanves » a indiqué Marie Françoise Goloubtzoff, adjointe au maire chargée des anciens combattants. « Lors de certaines cérémonies commémorant des événements ayant durablement marqué la Mémoire nationale, il est d’usage que les représentants des cultes soient associés aux manifestations officielles organisées par la municipalité. Il ne s’agit pas comme vous le mentionnez d’une cérémonie inter-religieuse spécifique mais d’une participation à la cérémonie municipale officielle sachant que dans ce cadre il est logique que soient rassemblés tous les représentants des communautés, mouvements, associations qui par leur vocation ou leur engagement véhiculent un message de rassemblement et de tolérance. C’est à ce titre que les représentants des cultes sont invités aux commémorations municipales organisées notamment le 11 novembre. Il n’y a jamais eu de changement ni d’évolution à cette pratique et la prise de parole de chacun est tout à fait possible dans la limite du protocole et des contraintes matérielles en rapport avec l’organisation de la manifestation. La Commune respecte dans ce cadre la même équité, la même neutralité que dans toutes les autres actions qu’elle engage en direction des communautés organisées autour de la pratique d’un culte.

    REFUGIES : TOUJOURS ATTENTIF

    « Depuis plus d'un an, l’Europe fait face à un afflux sans précédents de réfugiés politiques venus de Syrie, d’Irak ou de Lybie. Ces femmes et ces hommes, souvent accompagnés d’enfants, fuient la guerre et les atrocités commises dans leur pays pour rejoindre au péril de leur vie des territoires protecteurs et pacifiés.  L’Etat a pris des engagements clairs pour garantir l’accueil et l’intégration de ces familles. Sous son impulsion, des Maires de grandes villes de France et de villes moyennes ont pris position et organisé la mobilisation de leur commune pour répondre à l’accueil des réfugiés. C'est la raison pour laquelle nous vous avions interrogé au mois de septembre dernier pour connaître vos intentions. Vanves pouvant et devant participer à cet élan de solidarité. A la suite de notre intervention, vous aviez annoncé plusieurs mesures. D'abord, la création d’une cellule d'accueil qui réunira l’ensemble des acteurs concernés par la prise en charge globale des réfugiés qui pourraient arriver à Vanves. Ensuite, la mise à disposition d’un logement d’urgence pouvant accueillir une famille de 8 personnes. 8 mois plus tard, nous n'avons aucune information sur les suites données à cet engagement, alors même que la crise des réfugiés se poursuit et que les besoins de logement restent majeurs. En décembre dernier, suite à une nouvelle intervention de notre part, vous nous disiez que l'engagement de la ville valait pour l'accueil d'une famille et que les services de l'Etat ne vous avaient pas fait de proposition en ce sens. Ce n'est pas les informations dont nous disposons de notre côté. Pourriez-vous nous faire un point de situation et nous indiquer si la ville a depuis reçu des réfugiés et si non, quand la ville s'engagera pour leur accueil ? »a demandé Gabriel Attal.

    Patricia Kaazan, maire adjoint aux affaires sociales a indiqué que « L’accueil des suscite toujours l’attention de la ville de Vanves. Le 12 septembre dernier la ville a été représentée par Madame Goloubtzoff à la réunion d’information, destinée aux maires pour l’accueil des migrants et qui a eu lieu au Ministère de l’Intérieur. Nous étions d’ailleurs parmi les premières villes à renvoyer le formulaire de proposition de places d’hébergement.Nous nous sommes engagés dans la démarche d’accueil de migrants en proposant un appartement pour une famille de 8 personnes. Une cellule d’accueil a été créée afin d’être opérationnelle pour une prise en charge globale. Toutes les modalités pratiques pour la prise en charge, pour l’accompagnement social ont été définies avec les différents partenaires.Bien entendu, nous participerons à l’effort de solidarité nationale en assurant l’hébergement de demandeurs d’asile. A ce jour, nous n’avons pas été sollicités pour accueillir des migrants ».

     

  • CENTENAIRE DE LA GUERRE 1914-18 A VANVES : 25 - LES SOUCIS D’UNE COMMUNE PENDANT CETTE DURE ET LONGUE PERIODE DE GUERRE

    Le Blog Vanves Au Quotidien rappelle au fil  de l’actualité et des anniversaires qui marque l’année, les événements qui se sont déroulés voilà cent ans à l’occasion des célébrations du centenaire de la « der des der ». La dernière fois, il rappelait ce qui se passait à Vanves  alors que la France célébrait le début de la bataille de Verdun. 3 mois plus tard alors que François Hollande et Angela Meckel célèbrent aujourd’hui le centenaire de cette longue bataille, il revient sur les événements qui ont marqué Vanves en ce printemps 1916  (Photo d’un panneau réalisé par des collégiens de Michelet sur la guerre 1914-18 à l’occasion de la Semaine de la presse)

    « Etant donnée la dure et longue période de guerre que nous traversons, nous étions en droit d’avoir des craintes sur les prochaines répercussions que cet état de chose pourrait avoir sur notre budget qui a eu à faire face à de lourdes tâches. Jusqu’ici ses craintes ne sont pas réalisées, grâce à la sagesse de notre administration municipale et à la vigilance active du maire qui sûrent par la création des Œuvres des prisonniers de guerre et des combattants de Vanves, alléger les finances communales de la plus grande part de nos charges » déclarait M.Richard rapporteur du budget au conseil municipal du 27 Mai  1916 en constatant que « la guerre s’est fait sentir en ralentissant la consommation, en arrêtant la construction. Elle s’est traduite par 80 000 frs de recettes d’octroi en moins, des retards ou des loyers impayés ». Le maire Aristide Duru ajoutait « qu’en différant le paiement des contingents communaux, cela a permis de ne pas faire appel aux bons communaux et d’éviter de payer des intérêts très onéreux ». 

    Ce conseil municipal s’est surtout prononcé pour l’installation d’une boucherie de viande réfrigéré, la création d’un comité d’approvisionnement communal qui disposait d’un fonds de roulement pour les achats au comptant et d’un crédit de1000 frs pour les achats en  gros dont le montant serait remboursé à la caisse communal au fur et à mesure de la vente à la population.  Il regrettait la décision du directeur départemental des postes et télécommunications d’équiper en lampes de poches les facteurs qui rencontrent des difficultés par suite de l’insuffisance de l’éclairage des rues notamment pour effectuer leur distribution jusqu’à 19H. Il décidait que la distribution des prix à la fin de l’année scolaire, serait remplacée par une cérémonie patriotique et de la distribution d’un livre de 5 frs aux orphelins à la condition « qu’ils fréquentent assidûment l’école et qu’ils se montrent digne du glorieux héritage que leur a laissé leur père mort au champ d’honneur pour la défense du pays ».

    Le lendemain de ce conseil, le 28 Mai 1916, Aristide Duru participait à une cérémonie patriotique à l’hopîtal militaire auxiliaire de Vanves (Lycée Michelet) au cours de laquelle il remettait la croix de guerre à un blessé. Il en profitait pour demander au docteur Poulin, médecin chef de cet hôpital  d’organiser des consultations gratuites pour les habitants. Un peu plus tard, la municipalité organisait les 10-11-12 Juin 1916 « les journées de »Vanves pour les prisonniers et les combattants » avec ventre de trèfles à 4 feuilles. Ocsasion d’indiquer que l’œuvre avait envoyé 129 colis aux prisonniers et que 300 combattants nécessiteux étaient ainsi assistés.  Le conseiller municipal Fournet souhaitait que tels envois aient lieu chaque mois si les ressources le permettaient… A suivre

  • LA SECURITE AU CŒUR DES REUNIONS PUBLIQUES DE QUARTIERS DE VANVES

    L’un des thèmes abordés lors des 3 réunions publiques de quartiers dont la dernière s’est tenu jeudi soir dans le préau de l’école Larmeroux pour les Hauts de Seine de Vanves, a été la sécurité. Si le commissaire de police était présent à l’hôtel de ville (Centre Ancien-Saint Remy), c’était le capitaine Olivier Marquant qui a planché devant les vanvéens à Marceau (Plateau)  et à Larmeroux (Hauts de Vanves).

    Rappelons que le commissaire de police avait indiqué que la police avait revu les priorités données aux appels - Atteintes à l’intégrité physique des personnes en premier lieu,  atteintes aux biens, incivilités qui sont de plus petites infractions contraventionnelles (en deça des autres) -   à cause de l’Etat d’urgence qui mobilise par ailleurs ses effectifs, la baisse des effectifs  de 10 fonctionnaires de police (en étant passé de 93 à 83), ce qui a des conséquences sur la présence des agents de police sur la voie publique, mais aussi des moyens, la police ne disposant plus que d’un véhicule. « On a un véhicule pour 4 communes » indiquait son capitaine pour les patrouilles de nuit.  Et Vanves a la chance de disposer du commissariat sur son territoire, ce qui n’est pas le cas de Malakoff qui bénéficiait d’un poste de police qui a été fermé faute d’effectifs. D’ailleurs sa maire, Jacqueline Belhomme doit déposer lundi au ministère de l’intérieur une pétition demandant sa réouverture et rencontrer un collaborateur du ministre Cazeneuve.

    Selon le capitaine, le seul effet positif des attentats est d’avoir fait baisser la délinquance en 2015 grâce à Vigipirate, avec un contrecoup au début de l’année 2016 : les faits de délinquance sont remontés. Les cambriolages ont augmentés, avec le vol de deux roues, d’automobiles, d’accessoires, ainsi que portables qui ont augmentés notamment autour de la station de métro où circulent plus de 3 millions de voyageurs par an. « On a mis en place un dispositif de surveillance qui a donné quelques résultats avec des arrestations ».  De même  le taux d’élucidation des vols  a augmenté. Par contre se sont développées, les agressions aux distributeurs automatiques de billets de la part d’individus venant du 93 par la ligne 13. Et la situation s’est stabilisée autour des établissements scolaires. Il a reconnu que la problématique à Vanves provient de regroupements d’individus dans les rues (République, Châtillon) et les halls d’immeubles  qui amènent à des incivilités, provoquent des nuisances sonores qui nuisent à la tranquillité publique.

    Beaucoup de témoignages  de riverains de la rue de la République, d’habitants du Plateau et de la rue de Châtillon ont montré leur exaspération, leurs craintes lorsqu’ils ont affaire à des « molloses » qui occupent leur hall d'immeuble, pour leurs enfants lorsqu’ils rentrent du collège avec tous ces jeunes qui traînent et font des barbeccues le soir devant l'école Lemel, demandant même au capitaine quelle doit être leur attitude, comment ils doivent réagir par rapport à ces jeunes… « Appelez-nous pour avoir des remontées » les a-t-il invités en faisant non pas le 17 mais le numéro du commissariat… Sachant que quelquefois la BAC intervient comme ce fut le cas rue de Châtillon et place de la République. Occasion pour le maire de rappeler sa philosophie en la matière : « La sécurité est une mission régalienne de l’Etat. Nous faisons le maximum pour qu’elle l’assume. La police municipale a un rôle de complémentarité avec la police nationale. Il n’est pas question que le maire devienne un shériff  comme aux USA » a-t-il expliqué sur le Plateau.  Tout en reconnaissant à l’école Larneroux Jeudi soir que « les Pouvoirs Publics sont en train de se rendre compte que les choses se détériorent et qu’on ne peut pas continuer ces réductions d’effectifs de police ». Et de raconter sa rencontre et son dialogue avec quelques jeunes qui était sur la place de la République lorsque la BAC est intervenu. Ce qui devrait aboutir à une rencontre avec ses jeunes, le maire et des éducateurs (de rue).